Comme outil de marketing financier, la gestion de patrimoine prétend substituer une démarche rigoureuse, stratégique et globale à une méthode intuitive et transactionnelle, mais parvient difficilement à s'émanciper de cette approche traditionnelle ; la superposition de deux démarches, vente et conseils, difficilement compatibles, la rend ambiguë. Ainsi l'appellation « conseil en gestion de patrimoine » ne peut faire illusion puisque la très grande majorité de ses prestataires ne se confinent pas, pour des raisons évidentes de rentabilité, dans une mission de conseil, mais sont à la fois juge et partie. Ici la terminologie usitée n'est pas vraiment innocente : l'apposition à la gestion de patrimoine du terme conseil substitue à l'image du vendeur celle de spécialiste et de collaborateur, voire de celle de médecin, selon une métaphore qui a la faveur de la profession : sont revendiqués l'impartialité et la qualité de son diagnostic. Mais la comparaison s ses limites car il n'est pas dans la nature du conseiller ou de l'expert en gestion de patrimoine de se confiner dans un rôle thérapeutique : c'est en agissant en amont, en prévenant les problèmes qu'il joue pleinement son rôle de conseiller. Et s'il prétend être médecin du patrimoine, il doit se borner à prescrire des produits et non à les vendre.
Un cabinet de conseil en gestion de patrimoine sur Toulouse
Les qualités les plus fréquemment avancées par les gestionnaires de patrimoine pour décrire leur activité de conseil sont assez facile à appréhender.
Si vous désirez faire construire pour améliorer votre patrimoine ou simplement pour utiliser les avantages de la loi pinel vous pouvez vous orienter vers les maisons d'avenir qui sont des maisons à ossature bois.
L'image ci dessus provient du site des maisons Natilia à Cholet...
Notons aussi qu'un bon conseiller en gestion de patrimoine doit avoir les qualités ci-après :
Une bonne technicité : la compétence requise devant s'étendre à plusieurs disciplines, la complexité de ces dernières rend souvent nécessaire de les sous traiter. Une telle sous-traitance est très appréciable mais ne doit pas être un frein à la mise en place et à l'efficacité du conseils et ne dispense en rien le praticien d'avoir lui-même une solide compétence dans le domaine traité
Une très bonne approche globale : le conseil ne doit être limité ni dans son domaine d'intervention, ni par l'étroitesse de la gamme de produits proposés qui doit être suffisante pour répondre à l'ensemble des objectifs patrimoniaux. Pour autant, une panoplie de produit plétoriques n'est pas nécessaire, étant rappelé que les grandes familles de placement (comptes rémunérés, assurance-vie, valeurs immobilières, SCPI, crowdfunding etc.) sont le plus souvent suffisante pour répondre de manière satisfaisante à tous les besoins de la clientèle, lorsqu'elles complètent de propositions de crédit et de prévoyance.
Individualisation : le patrimoine étant par définition personnalisé, seul un conseil individuaklisé peut lui être appliqué. L'utilisation par certaines grandes banques de dépôt de grilles désitionnelles établies en fonction de critères limitatifs (ages csp) est évidemment incompatible avec une telle approche car elle regroupe les détenteur en un petit nombre de catégories pour ensuite gérer leurs avoirs de manière identique au sein de chacune d'entres elles. Mais s'il est impératif, l'établissement d'un bilan patrimonial ne doit pas être détourné de sa vocation : il doit déboucher sur une véritable réflexion avec un conseiller de qualité plutôt que de se confiner dans une fonction de prestige.
Il faut également que le conseiller ait une grande disponibilté et une bonne qualité d'écoute avec surtout une étique irréprochable. Ce qui veut dire pour le conseiller en question être en charge d'un nombre de clients limité
Paradoxalement, gestion collective et personnalisée ne sont pas nécessairement antinomiques : certes les détenteurs de parts d'un même OPCVM font l'objet d'un traitement identique, mais ils ont une liberté quasi illimitée dans le choix des sicav monétaires qui s'offrent à eux et de la combinaison personnelle qu'ils pourront adopter. Néanmoins lorsqu'il fait appel à un conseiller en gestion de patrimoine le possédant souhaite généralement confier ses avoirs à un intermédiaire unique, capable de piloter leur gestion dans toutes les phases (on peut noter que les conseillers du cabinet VIA de Toulouse en sont parfaitement capables) . Dans un contexte marqué depuis quelques années par des évolutions financière heurtées, les gestionnaires d'OPCVM ont largement utilisé la possibilité qui leur est offerte de moduler leurs stratégies, en monétarisant par exemple leur portefeuille d'actions dans les limites permises (soit parfois près de 50%). Le conseiller patrimonial ne conserve ce faisant que la liberté de souscrire ou de revendre des parts d'OPCVM pour le compte de son client et non d'en infléchir la gestion si tant est qu'il arrive à la connaître
Indépendance : plus que l'indépendance d'un conseiller financier c'est la transparence de ses liens de subordination avec d'autres établissements qui est requise. C'est pourquoi le débat relatif à la perception d'honoraires est souvent un faux problème : le seul gage d'impartialité du conseil serait la perception d’honoraires, fixés indépendamment du volume des encours gérés et exclusifs de toute autre rémunération pour le conseiller. Mais dans un tel système, les honoraires risquent d'être fixés à un niveau particulièrement haut ; il n’est pas certain que soit désirable une indépendance aussi chèrement acquise. C'est pourquoi la concurrence au vu du nombre de cabinet de conseils en gestion de patrimoine sur le marché permet de stabiliser un niveau tout à fait honnête des honoraires.